Le retour du Dr.Jones

Années de Product: 2008
réalisateur: Steven Spielberg

Casting: Harrison FORD, Shia LaBeouf, Alan Rickman, Cate BLANCHETT

Indiana Jones et Mutt font route vers le Pérou, terre de mystères et de superstitions, où tant d'explorateurs ont trouvé la mort ou sombré dans la folie, à la recherche d'hypothétiques et insaisissables trésors. Mais ils réalisent très vite qu'ils ne sont pas seuls dans leur quête : les agents soviétiques sont eux aussi à la recherche du Crâne de Cristal, car il est dit que celui qui possède le Crâne et en déchiffre les énigmes s'assure du même coup le contrôle absolu de l'univers.

Cela faisait longtemps que courait le bruit selon lequel Lucas et Spielberg planchaient sur un nouvel (et ultime ?) opus. Le voici enfin ce nouvel épisode. Que donne-t-il ? Nos deux compères ont-ils réussit à pondre un film correcte ?

 

Dès le début, nous sommes forcés de constater, que nous devant une bande dirigé par un réalisateur sérieux et dont le le savoir faire n'est plus à démontrer. En effet, c'est dans la manière dont est introduit le protagoniste (Indina jones) prouve que nous ne sommes devant le travail d'un tâcheron de base. Un groupe de militaires se gare devant un hangar. L'un d'eux ouvre le coffre, il en sort un objet qu'il jette au sol. La caméra se focalise sur ce dernier: il s'agit d'un chapeau mou en feutre marron. Un corps est extirpé du véhicule. nous ne pouvons pas voir, mais ce corps se dirige vers le chapeau et le saisit. Quand à la caméra, elle préfère s'avancer vers l'ombre portée de ce corps. Nous voyons une silhouette. avec le chapeau la silhouette est tout a fait reconnaissable il s'agit du Dr.Jones, ce qui sera confirmé dans le plan suivant.

 

Ce qui est génial ici, c'est que Spielberg, élabore sa mise en scène pour proposer une  réelle   introduction très cinématographique. Une économie de discours par l'image. il utilise son décor (le véhicule), la lumière(l'ombre portée) et la maitrise du champs de vision (il choisit de nous faire voir certains éléments précis) mais prend le risque de considérer ( à raison) que le personnage d'Indiana Jones est ultra connu, plus précisément les caractères visuels qui accompagnent le personnage. Indiana jones c'est un chapeau mou, un cuir et un fouet. Spielberg prend note de cela et s'en sert dans sa mise en scène. il évident qu'une tel mise en scène ne fonctionnerait pas dans un BENJAMIN GATES quelquoncque tant le personnage principal est insipide dénué de style.

La scène dans le café avec Mutt est admirable. Mutt demande ce que c'est le royaume du crâne de cristal. Jones commence à raconter la légende. A ce moment se déclenche un léger travelling avant vers celui-ci. un même mouvement s'effectue sur un plan de Mutt. Au même moment un l'ambiance sonore du café s'estompe jusqu'a disparaître pour laisser à la musique de fosse qui souligne le mystère qui entoure l'histoire que Raconte Indiana. Ce dernier termine son récit de manière abrupt. Mutt réçus soudain se redresse. A ce moment précis la musique disparaît et l'ambiance sonore du café réssurgit.

 

Ici la mise en scène vise à créer une bulle. Elle nous retranscrit l'état dans lequel est Mutt lorsqu'il perçoit l'histoire. C'est à dire qu'il est complètement absorbé parce que raconte Jones au point  d'être déconnecté pour un temps de son environnement. Ce qui est remarquable, c'est qu'en plus de cela, le spectateur du film est lui aussi dans ce même état, c'est ce qu'on pourrait appeler l'absorption diégétique. Le spectateur aussi se sent passionné pour cette légende amérindienne. On notera que cette absorption diégétique est présente tout au long du film puisqu'a un moment Jones pénètre dans un gouffre dont les marche se rétractent  a son passage. Il arrive dans une pièce particulière et la paf ! les vilains. La magie c'est que nous sommes tellement dans l'histoire qu'on ne se pose pas la question comment les russes ont-il fait pour accéder à la pièce. On retrouve cela aussi dans EDWARD AUX MAINS D'ARGENT où l'ont voit Edward sculpté un gigantesque bloc de glace et jamais on ne se pose la question: comment a-t-il ramené ce bloc de glace ?.

 

Sur le plan du scénario, Le film se base sur les mystères qui entourent les civilisations antiques du continent Sud-Américain. Aujourd'hui de nombreux chercheurs s'expliquent difficilement comment les incas ou les aztèques ont put réussir à déplacer des blocs de pierres énormes et les assembler pour en faire les monuments que nous connaissons tous. Pour expliquer cela les scénaristes du métrage donne une réponse qui s'appuie sur le surnaturel. Bizarrement beaucoup de gens se sont plein de l'incursion du Fantastique ou Surnaturel (il y a un autre mot plus clair mais si je l'utilise, je spoile) dans ce dernier opus. Pourtant ce n'est pas la première fois: L'Arche Perdu, un coffret magique désintègre tous ce qui est autour; Le Temple Maudit, un homme traverse le poitrail des gens pour leur arracher le coeur à mains nues et dans La Dernière Croisade, on y rencontre un templier devenus immortel !

 

Bref  IJ4 se base sur des mystère "ayant ou existant" à l'instar du crâne de cristal. C'est un phénomène archéologique qui toujours étudié et actuellement exposé au Musée du Quai Branly à Paris.

 

Au final, INDIANA JONES & LE ROYAUME DE CRISTAL est une bande agréable. Certes un peu démesurée dans ce qu'on peut voir à l'écran (mais bon le cinéma c'est un peu fait pour ça: Bigger than life). Indiana Jones est un héros de BD comme on en trouvait dans les année 50, un de ces héros qui savent tout faire et qui n'ont pas froid au yeux.  LE problème c'est que le "villain" de l'histoire.. une méchante plus précisément n'a pas ou du moins peu de présence à l'écran..aucune force avec sa p'tite rapière de base par rapport à un nazi pyschopathe ou un gourou qui arrache le coeur à mains nues, en somme elle trop peu stylisée. De  plus on à la chance que le film soit dirigé par un Spielberg en forme montrant ainsi que la belle mise en scène de cinémaet les films populaires ne sont pas incompatible.

 

 

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¤ Le crâne de Cristal au Quai Branly

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