The Myth : Retour à Hong-Kong
Il y a 2000 ans, le général Meng Yi (Jackie Chan) tombe amoureux de la concubine de l’empereur qu’il doit escorter durant un voyage périlleux. Jack (Jackie, encore), un archéologue vivant dans le Hong Kong moderne, ne rêve que de cette histoire. Est-ce la réminiscence d’une vie antérieure ? Quoi qu’il en soit, Jack et son ami scientifique William (Tony Leung Ka Fai) découvrent dans un tombeau indien une pierre magique défiant les lois de l’apesanteur. Et si cette mystérieuse pierre était la clef de l’énigme schizophrène de Jack ?
Après avoir persisté sur le sol américain en jouant dans des films d'une originalité à couper le souffle tel que , JC dans le Bronx (où il incarne un mec qui doit aider une fille poursuivie par un gang), ou Mister Cool (où il incarne un cuisinier qui doit aider une jeune commerçante poursuivie par un gang), puis les trois Rush hours (un policier chinois expert en arts martiaux fait équipe avec un policier US), les deux shangaï Kids (un expert en arts martiaux fait équipe avec un cowboy). En attendant de voir le résultat de l'improbable association de J.Jackie/j.Li AVEC le réalisateur des deux Stuart Little (oui oui le film où une famille adopte une souris qui parle !) Jackie Chan revient tourner à Hong-Kong pour Police Story 3 et The Myth.
Ce film n'est pas une aventure indiana jonesque à la sauce Kung Fu comedy comme pourrais le laisser supposer le pitch et la présence de Chan au casting. Néanmoins ce dernier n'oublie pas ce qui fait son succès, ainsi on pourra assister à quelques scènes de kung Fu comedy de qualité comme celle ou Jack et williams se font repérer par les gardes dans la salle du tombeau et évidemment la séquence dans l'usine de glue. D'un autre côté nous avons en parallèle l'histoire du général Meng Yi où sa romance tragique avec la concubine sent le déjà vu. La jeune fille bardée de couleurs et de long vêtements qui flottent harmonieusement dans le vent... bref ça fait trop Yang Zimou style. C'est aussi dommage que certaines séquences soit gâchées par des idées bizarres comme le cheval de Mong Yi qui botte les assaillants... qu'il le fasse une fois ça passe, qu'il le fasse 36 fois ça ne passe plus. D'autant plus que c'est dans cette séquences que les effets spéciaux se voient le plus. en effets, ces derniers pèchent de temps à autres sur certaines scènes notamment la scène dans la grotte à la fin du film on à l'impression que tous ce qu'on voit est clairement en plastique.
Le principal intérêt de ce film c'est qu'il constitue pour Jackie Chan un changement ou tout au moins une exceptions aux Jackie's rules. En effet ce dernier insiste toujours pour faire respecter dans tous ces films trois principes: pas d'insultes, pas de sexe et pas de sang afin d'être le warrior préféré des familles du monde entier. Pour la première partie du film, Jackie Chan partage avec l'actrice indienne Malika Sherawat dont le décolleté siliconé de compétion ne laisse personnes indifférents d'ailleurs la scène dans l'usine nous gratifie (mais très vite) de quelques vue intéressantes (voir ci-contre où jackie qui semble tenter un p'tit paf-paf). Mais surtout ce qui "choc" c'est la présence de sang à l'écran, chose qui n'était pas arrivée depuis l'excellent Crime Story (le meilleur rôle de Chan) que ce dernier renie toujours au point d'avoir tenter de faire remonter le film (ce qui n'a presque rien changé puisque Kirk Wong à réussit à quand même faire le film qu'il voulait). Nous pouvons aussi découvrir Jackie Chan déchainé assénant de sanglants coups d'épée, décapiter des vilains... On trouve même une scène de combat où le général Mong Yi pète un câble et nous fait assister à une démonstration de lancer/"récupérage" de lance doté d'un petit effet gore ainsi que d'un combat façon "1000 contre Un" particulièrement barbare. On ne va pas comparer cela à 300 mais on y pense un peu dans les derniers plans de la séquence.
Bref, voilà un film qui est loin d'être parfait, mais on y salue l'effort de Jackie Chan pour faire quelque chose qui s'éloigne de ce qu'il fait habituellement. En même temps ce n'est pas non plus un rôle radicalement différent, ce n'est pas comme Sammo Hung (lui aussi issus du même registre que Chan) interprétant le méchant de l'excellent SPL avec brio, émotion et sadisme dès plus impressionnant. Au sujet du combat dont nous avons parlé précédemment, il reste un trop "propre", il manque cette rage qu'on peux trouver justement dans une scène combat semblable la fin du film Empress and Warriors. Ce qui est le plus regrettable c'est que le public occidental ne puisse pas découvrir cette facette de Jackie Chan, au lieu de ça on subit les niaiserie du genre Rush hour ou mieux Le tour du monde en 80 jours (imaginer Philleas Fogg faisant le tour du monde en 80 jours accompagné d'un expert en arts martiaux !). On a plus qu'a espérer de lui une véritable volonté de se lancer dans une voie différentes en plus de ce qu'il fait actuellement. Mais je ne pense ça ne sera pas pour tout de suite ... Puisqu'il prépare un film amércain: The Spy next door (sorte de mix entre baby-sittor et Mon voisin le tueur).
[caption id="" align="alignleft" width="170" caption=""hé jackie ! t'as pété un câble ? calm' ton mokkori !""][/caption]
BANDE-ANNONCE
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